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Benoît et Sébastien, Cafés Bourbon d’Arsel

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« C’est simple, en mars dernier, je sortais d’un rendez-vous avec notre comptable, qui nous annonçait qu’on atteignait enfin le cap de rentabilité. Le lendemain tous les restaurants fermaient jusqu’à nouvel ordre. » Comme tous les restaurateurs, Benoît et son associé Sébastien, basés à Rennes, ont subi les conséquences de la Covid-19. Les deux amis de longue date ont ouvert Bourbon d’Arsel il y a trois ans, avec l’envie de redonner ses lettres de noblesse au café. Benoît explique : « Nous torréfions nous-mêmes des grains de café que nous sourçons en fonction de leur région d’origine, de l’altitude, du producteur et de la variété botanique. La différence est incomparable. Les gens peuvent soit acheter leur café moulu pour chez eux, soit le déguster sur place, avec notre carte salée et sucrée. Nous proposons aussi des offres pour les entreprises, auxquelles nous fournissons un abonnement qui comprend une machine et nos cafés pour remplacer leurs machines à capsules. » Moins cher, plus écolo, plus éthique et surtout bien meilleur en goût, leur proposition de café séduit de plus en plus d’entreprises de la région. La croissance allait crescendo.

En parallèle, les associés participent à une formation sur le référencement naturel et enchaînent avec un rendez-vous individuel avant le confinement, à l'Atelier Numérique Google de Rennes, découvert quelques mois plus tôt en prospectant des clients potentiels. « Ça a changé notre regard, nous avons compris l’importance des balises de référencement, nous nous sommes familiarisés avec Google My Business (outil gratuit qui permet de gérer la façon dont un établissement local est présenté dans les produits Google, comme Maps et la recherche Google, ndlr) et ça nous a permis d’affiner la structure de notre site », précise-t-il. Mais l'épidémie passe par là. Benoît et Sébastien se retrouvent face à l’incertitude : ils sont contraints de mettre leur employé Yoann au chômage partiel et se penchent sur leur offre en ligne, déjà disponible mais pas suffisamment exploitée. Grâce aux formations suivies avant la crise, des ajustements sont faits et leur permettent de mieux vendre en ligne pendant la fermeture. « Notre site, notre page Google My Business et les réseaux sociaux sont devenus nos seuls moyens de contact avec nos clients et aussi notre seule manne financière pendant ces mois au ralenti, notamment grâce au “click and collect” (service permettant aux consommateurs d’acheter en ligne pour ensuite retirer la commande dans un magasin de proximité, ndlr) » explique l’entrepreneur. « Heureusement que nous avons pu maintenir la vente à distance malgré tout », poursuit-il. Depuis le redémarrage de l’activité, quelques entreprises les ont contactés grâce au référencement Google. « Nous avons dû revoir nos prévisions à la baisse, mais la machine est repartie » se réjouit Benoît. Ce qui tombe plutôt bien puisque le duo est à la recherche d’un autre point de vente, et surtout d’un local pour installer une nouvelle machine à torréfier. Benoît est confiant : « Le café de spécialité ne représente qu’1 % du marché du café, la marge de manœuvre est énorme, et il a le vent dans le dos, une fois qu’on y a goûté on ne peut plus revenir en arrière. »

Notre site, notre page Google My Business et les réseaux sociaux sont devenus nos seuls moyens de contact avec nos clients et aussi notre seule manne financière pendant ces mois au ralenti, notamment grâce au “click and collect”.

BENOÎT LE BIGOT, CO-FONDATEUR, BOURBON D'ARSEL

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